Décembre 2021. Attendre que ça passe… Ou pas.
Trop longtemps, nous sommes restés à attendre.
Attendre que les autres décident à notre place.
Attendre que les nouvelles soient plus réjouissantes.
Fermer les yeux. Un peu. Et attendre que ça passe.
Mais le changement ne viendra pas d’ailleurs.
Ni des progrès technologiques.
Ni des instances politiques.
Cette croyance est un leurre.
Décembre 2021. L’hiver approche… Ou pas.
La société s’est perdue.
Elle n’arrive pas à répondre aux enjeux actuels.
Le constat est sans appel, saisissant, édifiant.
La classe politique est désemparée, incapable d’insuffler une vision réjouissante et réaliste.
Incapable d’apporter une solution convaincante au réchauffement climatique.
Incapable de s’adapter et s’entraider face à une épidémie mondiale.
Incapable de lutter face à la toute puissance monopolistique des géants du numérique.
Incapable d’anticiper l’inévitable décroissance économique due à la finitude des ressources.
Incapable d’enrayer cette course en avant. Effrénée, veine, destructrice et sans valeur.
Incapable d’amorcer une indispensable stabilité sociale.
Ce qui en découle ? Une grande incertitude et une peur de l’avenir.
Avec toutes les dérives que cela peut entraîner.
En commençant par le totalitarisme et le repli sur soi.
Mais notre énergie ne doit pas être déployée pour tenter de sauver un avenir incertain.
Bien au contraire ! C’est du présent que nous devons nous occuper.
Notre épanouissement est conditionné par notre capacité à nous projeter dans un futur radieux et réjouissant.
Autrement dit, il n’est pas question de “changer les choses” pour “les générations futures”.
Il est question de s’élever et de faire société maintenant afin de nous épanouir dans l’instant.
Ce point est crucial. Fondement d’une énergie infinie inscrite dans le présent.
Décembre 2021. Société désabusée… Ou pas.
En prenant de la hauteur, il semble clair que l’heure du changement a sonné.
Et pourtant, le système ne bronche pas. Ou si peu.
Les partis s’empoignent sur des détails.
Les entreprises font la course. Coincées dans le carcan du paradigme dominant.
Les scientifiques font des constats. Souvent édifiants.
Et des propositions. Souvent pertinentes.
Mais ça manque d’une vision. Globale et engagée.
Et le peuple dans tout ça ? Et nous dans tout ça ?
Ici, la colère gronde.
De plus en plus fort.
Les initiatives locales se multiplient.
Ça bouillonne. Ça foisonne.
Aujourd’hui il n’est plus question d’attendre.
Il est venu le temps de se rassembler et de faire société.
Échappons-nous de cette prison dorée.
Ouvrons grands les yeux et levons-nous.
Soyons fiers de nos actes et de nos pensées, sauvages, instinctives et libres.
Et, ensemble, dessinons notre société. Réjouissante et réaliste.