2 Mars 2022

Invasion de l’Ukraine par l’armée Russe.
Un conflit complexe. L’histoire. Et des enjeux multi-niveaux.
Une guerre de nations, d’influences et de puissances.
Un échec pour l’humanité. Un danger planétaire.

Mais il n’est pas trop tard pour agir !
Pour transformer la peur en espoir. La tristesse en joie. La cage en liberté.
Cette libération ne viendra pas des états et de leurs représentants. Incapables de s’entendre et bloqués dans des schémas de souveraineté dépassés.
La solution viendra des peuples, unis face à l’horreur.

Si l’on veut que cette unité des peuples apporte une réponse constructive – et non destructive – il est impératif de rester rationnel et de garder son coeur ouvert aux autres. Ceci est fondamental.

Sur cette base, voici cinq éléments qui permettront de faire jaillir de ce conflit un renouveau plein d’espoir :

1. Prendre des décisions réfléchies

Les grandes décisions ne doivent jamais être prises sous le coup de l’émotion ou dans une euphorie collective, comme nous l’observons actuellement. Les décisions doivent être anticipées et muries en amont. Les conséquences selon différents scénarios doivent être analysées et évaluées.

Il ne suffit pas vouloir s’opposer par principe, de montrer ses muscles ou vouloir envoyer l’adversaire dans ces derniers retranchements ! Il y a de fortes chances d’être perdant à ce jeu-là. Il faut rester ouvert, à l’écoute et prendre des décisions rationnelles.

2. Etre objectif

C’est hallucinant d’observer la propagande et l’emprise que celle-ci peut avoir sur les décideurs, les médias et les citoyens. Dans le conflit actuel, force est de constater que c’est la propagande ukrainienne qui prédomine dans les pays occidentaux. Les données quantitatives présentées dans les médias ne sont donc pas objectives. L’état de la situation sur place non plus. Quel que soit notre avis, il est impératif de rester objectif face à une situation.

3. Proscrire la censure

La censure ne doit jamais avoir lieu. Couper des chaînes de télévision sous prétexte qu’elles propagent de fausses informations n’est pas concevable. De même, il est inadmissible qu’une personnalité -ou tout individu- ne puisse pas s’exprimer sur les réseaux sociaux.

Ces mesures sont, d’une part, inacceptables d’un point de vue de la liberté d’expression et, d’autre part, ne résolvent en rien le problème qu’elles essayent de combattre.

Contre la désinformation, le seul outil est l’information de qualité ! Et les moyens afin de la relayer de manière efficace et pertinente.

4. La paix se construit dans la paix

Il est inacceptable de livrer des armes durant un conflit.
La paix et la liberté se construisent en période de paix.

La mort d’un citoyen est une tragédie.
La mort d’un soldat russe est une tragédie.
La mort d’un soldat ukrainien est une tragédie.
La livraison d’armes est une tragédie.
Soutenir la guerre est une tragédie.

Et soutenir la guerre sous le coup de l’émotion est tout simplement une folie ! Et inacceptable. Rentrer dans le jeu de la guerre n’amènera que la désolation. Et croire que la résistance armée peut faire plier la tyrannie est une grave erreur. C’est la résistance des idées, avant tout, qui pèse dans la balance !

De même, renforcer la présence militaire aux frontières du conflit se traduira inévitablement par une escalade de violence. Ce comportement est vain.

5. Limiter les restrictions économiques

Les restrictions économiques ont un impact favorable uniquement si celles-ci sont limitées dans le temps. Si le conflit s’inscrit dans la durée, les restrictions économiques ont un effet catastrophique : perte d’interdépendance et de stabilité , repli sur soi, création de réseaux commerciaux avec d’autres acteurs, etc.

De plus, ces restrictions doivent impérativement être limitées. Faire un blocage total équivaut à déclarer une guerre économique. Et comment va réagir à une telle situation un état avec une économie faible mais doté d’une armée colossale ?..

La paix appelle la paix.
Etre objectif et proscrire la censure.
Etre ouvert et à l’écoute de l’autre.
Prendre des décisions réfléchies.

Peuples du monde, unissons-nous ! Pour l’espoir, la joie et la liberté !

Décembre 2021

Décembre 2021. Attendre que ça passe… Ou pas.

Trop longtemps, nous sommes restés à attendre.
Attendre que les autres décident à notre place.
Attendre que les nouvelles soient plus réjouissantes.
Fermer les yeux. Un peu. Et attendre que ça passe.

Mais le changement ne viendra pas d’ailleurs.
Ni des progrès technologiques.
Ni des instances politiques.
Cette croyance est un leurre.

Décembre 2021. L’hiver approche… Ou pas.

La société s’est perdue.
Elle n’arrive pas à répondre aux enjeux actuels.
Le constat est sans appel, saisissant, édifiant.

La classe politique est désemparée, incapable d’insuffler une vision réjouissante et réaliste.
Incapable d’apporter une solution convaincante au réchauffement climatique.
Incapable de s’adapter et s’entraider face à une épidémie mondiale.
Incapable de lutter face à la toute puissance monopolistique des géants du numérique.
Incapable d’anticiper l’inévitable décroissance économique due à la finitude des ressources.
Incapable d’enrayer cette course en avant. Effrénée, veine, destructrice et sans valeur.
Incapable d’amorcer une indispensable stabilité sociale.

Ce qui en découle ? Une grande incertitude et une peur de l’avenir.
Avec toutes les dérives que cela peut entraîner.
En commençant par le totalitarisme et le repli sur soi.

Mais notre énergie ne doit pas être déployée pour tenter de sauver un avenir incertain.
Bien au contraire ! C’est du présent que nous devons nous occuper.
Notre épanouissement est conditionné par notre capacité à nous projeter dans un futur radieux et réjouissant.
Autrement dit, il n’est pas question de “changer les choses” pour “les générations futures”.
Il est question de s’élever et de faire société maintenant afin de nous épanouir dans l’instant.
Ce point est crucial. Fondement d’une énergie infinie inscrite dans le présent.

Décembre 2021. Société désabusée… Ou pas.

En prenant de la hauteur, il semble clair que l’heure du changement a sonné.
Et pourtant, le système ne bronche pas. Ou si peu.

Les partis s’empoignent sur des détails.
Les entreprises font la course. Coincées dans le carcan du paradigme dominant.
Les scientifiques font des constats. Souvent édifiants.
Et des propositions. Souvent pertinentes.
Mais ça manque d’une vision. Globale et engagée.

Et le peuple dans tout ça ? Et nous dans tout ça ?
Ici, la colère gronde.
De plus en plus fort.
Les initiatives locales se multiplient.
Ça bouillonne. Ça foisonne.

Aujourd’hui il n’est plus question d’attendre.
Il est venu le temps de se rassembler et de faire société.
Échappons-nous de cette prison dorée.
Ouvrons grands les yeux et levons-nous.
Soyons fiers de nos actes et de nos pensées, sauvages, instinctives et libres.
Et, ensemble, dessinons notre société. Réjouissante et réaliste.

Décembre 2021. L’avenir s’annonce radieux.